Questions récurrentes

Questions récurrentes autour du VIH/sida et d’autres infections sexuellement transmissibles

Vos connaissances en matière de protection et de risque liés au VIH/sida et aux autres infections sexuellement transmissibles lors de rapports sexuels, de voyages ou de consommation d’alcool et de drogues sont primordiales pour votre santé.

Actualisation des règles du safer sex
Les règles du safer sex ont été adaptées et individualisées en fonction des connaissances scientifiques, médicales et épidémiologiques actuelles. En appliquant ces règles, vous vous protégez efficacement du VIH et des autres infections sexuellement transmissibles (IST):

Deux règles simples pour se protéger efficacement du VIH :

  1. Pénétration vaginale ou anale avec préservatif.

  2. Le test du safer sex sur safersexcheck.lovelife.ch vous donne des recommandations individualisées concernant votre sexualité.

Le safer sex ne signifie pas uniquement se protéger le plus efficacement possible lors de rapports sexuels. Il est tout aussi important d’agir en cas de besoin. Et puis,  le safer sex protège efficacement du VIH, mais pas des autres infections sexuellement transmissibles.

  • Test du risk Répondre à quelques questions afin de savoir immédiatement si une consultation s’impose.
  • Le numéro d’urgence PEP Après une situation à risque, vous devez vous rendre au plus vite et dans les 48 heures après l’exposition au risque, dans un service d’urgence PEP afin de vous faire conseiller.  
  • Inselspital (Hôpital Universitaire de Berne)
  • LU–VE, 8–17 heures: 031 632 69 69
  • En dehors des heures normales: 031 632 24 02 (urgence)

Aucun risque

Il n’existe aucun risque de contracter le VIH dans la vie de tous les jours. Le VIH figure parmi les maladies difficilement transmissibles. Les baisers, même les baisers avec langue, sont tout à fait inoffensifs tout comme les caresses, mêmes intimes.

Piqûres d’insectes

Une piqûre d’insecte ne présente aucun risque. Le VIH n’est pas transmis par les moustiques, ni par d’autres insectes ou animaux.

Un aphte ou une petite plaie dans la bouche comportent-ils un risque?

Non. Les aphtes ou les petites plaies dans la bouche ne représentent aucun risque d’infection par le VIH. La salive exerce une fonction inhibitrice de la réplication des virus, à l’exception des maladies sexuellement transmissibles telles syphilis, gonorrhée, chlamydia et herpès.

L’utilisation commune de vaisselle, de brosses à dent ou de lames à rasoir est-elle dangereuse?

Non. On ne s’expose ainsi à aucun risque. Il en va de même pour les piscines publiques et les Saunas.

Incisions et piercings présentent-ils un danger?

Non. Dans la mesure où l’on suit les règles élémentaires d’hygiène: se laver et se désinfecter les mains et utiliser des aiguilles jetables.

Une petite blessure au doigt peut-elle être dangereuse en cas d’excitation manuelle d’une femme?

Non. Cuticules d’ongles fendillées ou petites blessures aux doigts ne suffisent pas à transmettre le VIH.

Quel est le risque lors d’une morsure de chien?

Nul. Les chiens ne sont pas porteurs de VIH.

Est-ce possible de s’infecter avec des excréments ou de l’urine?

Non. Néanmoins, les excréments peuvent contenir le virus A de l’hépatite contre lequel il existe un vaccin.

Une seringue qui traîne par terre est-elle dangereuse?

Non. Une fois en contact avec l’air, le VIH n’est plus infectieux. A ce jour, aucune transmission du virus n’a été avérée nulle part au monde après l’entrée en contact avec une seringue qui traînait.

Sexe oral

Le sexe oral (fellation, cunnilingus, anulingus) ne présente pratiquement aucun risque de VIH car la muqueuse buccale est très stable. Même si du sperme ou du sang des règles pénètre dans la bouche, le risque de transmission est extrêmement improbable.

Cependant, d’autres maladies sexuellement transmissibles peuvent être facilement contractées lors de rapports bucco-génitaux.

A quoi faut-il faire attention en matière de maladies sexuellement transmissibles lors de sexe oral?

Les maladies sexuellement transmissibles se contractent plus facilement que le VIH. Lors de sexe oral, utiliser des préservatifs ou des digues dentaires pour éviter chlamydia, gonorrhée, syphilis, etc. En cas de rapports bucco-génitaux avec des prostitués (femmes ou hommes), toujours utiliser des préservatifs ou des digues dentaires. Les digues dentaires de latex extrafin peuvent être utilisées pour le sexe oral.

Le test du safer sex sur safersexcheck.lovelife.ch vous donne des recommandations individualisées concernant votre sexualité.

Sexe vaginal

Les rapports vaginaux non protégés comportent un grand risque de contracter le VIH ou une autre maladie sexuellement transmissible. Même une brève pénétration ou une pénétration sans éjaculation s’avèrent risquées. Respecter les règles de safer sex: rapports avec pénétration uniquement avec préservatif.

Une transmission est-elle possible même si l’homme ne fait que pénétrer très brièvement?

Oui. La pénétration même brève du pénis non protégé dans le vagin peut aboutir à la contraction de maladies sexuellement transmissibles ou du VIH.

Les rapports vaginaux peuvent-ils être dangereux même sans éjaculation?

Oui. Les rapports vaginaux non protégés présentent un risque même s’il n’y a pas eu d’éjaculation.

Une infection dans le cadre d’une relation fixe est-elle possible?

Oui. Que l’on soit marié/e ou non, il peut y avoir des écarts de conduite dans une relation fixe. En cas d’aventure d’un soir ou de liaison, il faut toujours se protéger et protéger son partenaire en utilisant un préservatif. Le préservatif protège d’une transmission du VIH et d’autres maladies sexuellement transmissibles, sans être toutefois une protection absolue.

Nous avons fait l’amour pendant les règles. Est-ce dangereux?

Oui. Si une femme est séropositive, la quantité de virus dans son sang pendant la menstruation est importante. Pour cette raison les rapports sexuels non protégés (vaginaux, bucco-génitaux) pendant les règles comportent un risque de s’infecter par le VIH.

Mes doigts n’ont pénétré que brièvement dans le vagin. Dois-je avoir peur?

Non. Il n’y a pas de risque de s’infecter par le VIH. Cependant, si l’on porte ses doigts à la bouche après avoir été en contact avec le vagin, d’autres maladies sexuellement transmissibles peuvent être contractées.

Puis-je utiliser le même préservatif pour un rapport vaginal et anal?

Non. Il faut toujours utiliser un nouveau préservatif pour chaque orifice (anus, vagin). Unique moyen de se protéger contre le VIH, les maladies sexuellement transmissibles ou l’hépatite C.

Puis-je aussi m’infecter si j’introduis dans mon vagin un godemiché ou des boules de geisha?

Non. Mais il faut se tenir aux règles d’hygiène élémentaires: laver soigneusement le godemiché avec de l’eau et du savon ou de l’alcool avant de le passer plus loin.

Sexe anal

Le sexe anal non protégé comporte le plus grand risque de s’infecter par le VIH, même lorsqu’il n’y a pas d’éjaculation. Respecter les règles de safer sex: rapport anal uniquement avec préservatif. Après la rupture d’un préservatif ou un autre incident, immédiatement consulter un service de Conseil.

Nous aimerions avoir des relations anales. Comment nous protéger au mieux?

Les préservatifs lors de sexe anal protègent d’une infection par le VIH et réduisent le risque de contracter une autre maladie sexuellement transmissible. Utiliser un nouveau préservatif pour chaque nouveau partenaire et chaque nouveau contact. Toujours utiliser en plus un lubrifiant non gras.

Pourquoi le sexe anal non protégé est-il si dangereux du point de vue de la transmission du VIH, même lorsqu’il n’y a pas d’éjaculation?

La muqueuse anale est si fine qu’on la blesse pratiquement toujours lors d’un rapport anal. De plus, il y a aussi un risque de contracter l’hépatite B, l’herpès, la syphilis et d’autres maladies.

Faut-il utiliser des préservatifs spéciaux pour le sexe anal?

Non. L’Aide Suisse contre le Sida déconseille toutefois l’utilisation de préservatifs ultrafins, perlés ou texturés. En outre, il est important de toujours utiliser un lubrifiant non gras. Ne jamais mettre deux préservatifs l’un sur l’autre, la protection n’en est guère améliorée, au contraire, ils risquent de se déchirer à cause du frottement.

Puis-je m’infecter en pratiquant l’anulingus (excitation buccale de l’anus)?

Pas par le VIH. Mais d’autres maladies sexuellement transmissibles peuvent être contractées par la personne qui lèche l’anus ou la région anale.

Les jeux de doigts dans l’anus sont-ils dangereux?

Non. Il n’y a pas de risque de s’infecter par le VIH. Néanmoins, il existe le risque de contracter une autre maladie sexuellement transmissible telle l’herpès, l’hépatite A ou la gonorrhée en portant ses doigts à la bouche après un contact avec l’anus.

J’ai eu des relations anales avec un prostitué. Dois-je faire un dépistage?

Les prostitués (hommes) ont des relations avec un très grand nombre d’hommes. Le risque de contracter une maladie sexuellement transmissible est proportionnellement élevé. En cas de sexe anal non protégé ou de rupture du préservatif, il faut immédiatement demander conseil. Un traitement d’urgence, PEP, peut empêcher une infection par le VIH, mais seulement jusqu’à 48 heures après la situation à risque (agir immédiatement). La santé des prostitués n’est pas contrôlée par l’Etat, et si un prostitué propose des rapports non protégés ou qu’il les accepte, cela signifie qu’il adopte ce comportement avec les autres hommes également. D’où la nécessité d’utiliser impérativement des préservatifs pour chaque contact sexuel.

Sexe occasionnel

Tous les rapports sexuels n’ont pas lieu à la maison avec son partenaire habituel. Il y a les aventures d’un soir ou les liaisons. Respecter les règles de safer sex: rapport vaginal ou anal uniquement avec préservatif, en cas de sexe oral, ne laisser pénétrer dans la bouche ou n’avaler ni sperme ni sang.

A quoi dois-je faire attention en cas d’aventure accidentelle?

Comme on ne peut pas savoir, en voyant un homme ou une femme, si cette personne est séropositive ou atteinte d’une maladie sexuellement transmissible, il faut toujours respecter les règles de safer sex. Qu’il s’agisse d’une relation entre une femme et un homme ou deux hommes, lors d’un rapport vaginal ou anal, les préservatifs offrent la meilleure protection contre le VIH, les autres maladies sexuellement transmissibles ou encore une grossesse non désirée.

Nous sommes amoureux, nous avons couché ensemble et souhaitons avoir des rapports sexuels non protégés. Que faire?

Lorsque l’on entame une nouvelle relation, que l’on veut être fidèle l’un à l’autre et que l’on aimerait renoncer au préservatif, il est recommandé de faire un test de dépistage du VIH ensemble. Afin d’avoir la certitude que les deux sont séronégatifs, respectez durant trois mois les règles de safer sex avant d’effectuer le test de dépistage ensemble. Pour plus de renseignements, s’adresser à l’antenne régionale de l’Aide suisse contre le Sida la plus proche.

Je suis une femme et j’aime les femmes, quels sont les risques?

Lors de rapports sexuels entre femmes, le risque d’infection par le VIH s’avère très faible, pour autant que l’on respecte les règles de safer sex: pas d’excitation orale durant la menstruation ou alors uniquement avec une digue dentaire. Le risque de transmission du VIH existe en cas de frottement réciproque des parties génitales, notamment durant la menstruation ou en cas d’utilisation commune d’objets sexuels.

Je pense que mon ami a une liaison. Que faire?

Si l’on soupçonne son partenaire d’avoir une liaison, il est raisonnable d’aborder le sujet et légitime de vouloir savoir si son partenaire se protège. Confiance et fidélité ou méfiance et infidélité? Il revient à chaque couple, hétérosexuel ou homosexuel, de décider lui-même de l’attitude à adopter. L’important est d’aborder la question ensemble et de s’entendre sur la manière de faire.

Sexe tarifé

Un homme sur cinq fait appel, au moins une fois par année, aux services d’une prostituée. A Zurich, un homosexuel sur dix voit régulièrement des prostitués. Le risque de contracter le VIH ou d’autres maladies sexuellement transmissibles s’avère, de ce fait, particulièrement élevé. D’où la nécessité de respecter les règles de safer sex.

A quoi faut-il faire attention lorsque l’on fait appel aux services de prostitués (hommes et femmes)?

Il est impératif de respecter les règles de safer sex et d’être au clair sur les modes de protection: lors de chaque rapport sexuel utiliser impérativement un préservatif et/ou une digue dentaire (petite protection de latex extrafin pour le sexe oral). Les préservatifs protègent contre le VIH et les autres maladies sexuellement transmissibles.

J’ai eu des relations non protégées avec une prostituée. J’ai peur de m’être infecté. Que faire?

Lorsque l’on s’expose réellement à un risque, il est possible d’éviter une infection par le VIH au moyen d’un traitement VIH d’urgence appelé prophylaxie post-exposition (PEP). Une PEP doit, néanmoins, débuter dans les 48 heures, idéalement le plus tôt possible. Il est recommandé d’appeler le numéro d’urgence PEP VIH afin de savoir si une PEP est appropriée dans son cas particulier. Dans l’attente d’une réponse, il est impératif d’utiliser des préservatifs pour chaque rapport sexuel afin de prévenir une éventuelle infection de son partenaire.

J’ai eu des relations anales avec un prostitué et le préservatif s’est déchiré. Quel est le risque d’infection? Que faire?

Le sexe anal non protégé ou avec rupture du préservatif constitue le plus haut risque de contracter le VIH ou d’autres infections sexuellement transmissibles. D’où la nécessité de contacter au plus vite le Checkpoint le plus proche ou d’appeler le numéro d’urgence PEP VIH. Le traitement doit débuter dans les 48 heures, idéalement le plus tôt possible, afin d’éviter une infection par le VIH. Dans l’attente d’une réponse, il est impératif d’utiliser des préservatifs pour chaque rapport sexuel afin de prévenir une éventuelle infection de son partenaire. 

Alcool & drogues

L’alcool et les drogues peuvent stimuler le désir et les fantasmes sexuels, désinhiber et augmenter la prise de risque, avec pour conséquence un risque de contagion accru du VIH ou d’autres maladies sexuellement transmissibles.

Je connais les règles de safer sex et, malgré tout, il m’arrive régulièrement de ne pas me protéger après des fêtes sous l’effet de l’alcool ...

L’alcool enivre et désinhibe. Sous l’effet de l’alcool, la conscience du danger diminue et l’on prend davantage de risques, en ayant, par exemple, des rapports sexuels non protégés. L’alcool peut, en outre, augmenter l’excitation et réduire la maîtrise de soi. Toujours avoir des préservatifs sur soi et communiquer à temps à son partenaire que seuls des rapports protégés entrent en ligne de compte. On évite ainsi les angoisses du lendemain. Ces règles sont valables également lors de la consommation de drogues telles que cocaïne, GHB/GBL, ecstasy, etc.

Y a-t-il un risque de s’infecter par le VIH en s’injectant des drogues?

Oui. Le partage de seringues comporte un risque élevé de contagion du VIH et de l’hépatite C.

D’où il convient de respecter les règles de sécurité suivantes:

  • Utiliser uniquement son propre matériel d’injection neuf et stérile (seringue, aiguille et filtre) et son propre matériel de préparation soigneusement lavé (récipient à eau et cuillère).
  • Se laver soigneusement les mains avant et après chaque consommation.
  • En cas de frontloading, utiliser exclusivement son propre matériel d’injection neuf et stérile (seringue, aiguille et filtre).
  • Nettoyer très soigneusement le récipient à eau et la cuillère. En cas de réutilisation de ces ustensiles, risque de transmission d’agents pathogènes longtemps contagieux.     
  • N’utiliser qu’une seule fois un filtre, de quel que type qu’il soit. Si un filtre contient des résidus de drogue, ne le réutiliser en aucun cas. Les filtres usagés contiennent des restes de sang potentiellement porteurs de virus et sont bien souvent de véritables cultures bactériennes.

En voyage

Vous voyagez seul/e et avez envie d’une aventure. Vous êtes en couple et prêts à céder à vos tentations sexuelles ou à payer pour assouvir vos fantasmes sexuels. Si l’on veut rentrer de vacances sans maladie sexuellement transmissibles, il est impératif de respecter les règles de safer sex et les règles ci-Dessous.

J’ai eu des rapports non protégés durant les vacances et j’ai peur d’avoir contracté le VIH. Mon partenaire n’en sait rien. Que faire?

Si à son retour, l’on constate des signes d’une maladie sexuellement transmissible, immédiatement consulter un médecin ou un spécialiste en maladies sexuellement transmissibles et de la peau. En cas de maladie sexuellement transmissible contractée en vacances, informer son partenaire, même si la tâche n’est pas facile, il faut se montrer responsable. En cas d’infection, toujours utiliser un préservatif à la maison avec son partenaire, aussi longtemps que le traitement médical n’est pas terminé.  Test du risque |  Centres de dépistage

A quoi dois-je penser en général avant un voyage?

Comme chaque pays établit ses propres formalités d’entrée et ses directives de vaccination, il est utile de s’informer en matière de santé et de sécurité.

En tant que femme, à quoi dois-je penser avant un voyage?

Penser à prendre un contraceptif et suffisamment de préservatifs pour partir tranquille, sans avoir à se soucier de l’achat de préservatifs sur place. En fonction de sa destination, demander conseil à un spécialiste et se faire vacciner. Ne pas oublier de glisser une pharmacie de voyage appropriée dans ses bagages.

En tant qu’homme, à quoi dois-je penser avant un voyage?

Penser à prendre suffisamment de préservatifs pour partir tranquille, sans avoir à se soucier de l’achat de préservatifs sur place. En fonction de sa destination, demander conseil à un spécialiste et se faire vacciner. Ne pas oublier de glisser une pharmacie de voyage appropriée dans ses bagages.

Je pense avoir contracté une maladie sexuellement transmissible. Que faire?

Si des symptômes (écoulement urétral, inflammation vaginale, altérations de la peau des parties génitales) apparaissent en vacances déjà, immédiatement consulter un médecin. Si cela n’est pas possible, s’informer sur Internet.

Comment utiliser un préservatif?

Le condom et le Femidom® protègent en toute fiabilité contre le VIH et offrent une bonne protection contre d’autres maladies sexuellement transmissibles. Si les préservatifs se déchirent ou qu’ils glissent parce qu’ils sont trop grands ou trop petits ou qu’ils n’ont pas été utilisés correctement, ils n’offrent plus aucune protection.

Comment utiliser un préservatif?
  • Ouvrir l’emballage prudemment à l’endroit de l’encoche.
  • Presser l’emballage pour extraire le condom.
  • Tenir le réservoir entre le pouce et l’index et serrer légèrement pour extraire tout l’air du réservoir.
  • Enfiler le condom, extrémité enroulée vers l’extérieur.
  • Le dérouler sur toute la longueur du pénis.
  • Après éjaculation, retirer le pénis encore en érection, en tenant fermement le condom afin d’éviter l’écoulement du sperme.
  • Jeter le condom usagé à la poubelle.

Le condom s’est déchiré ou a glissé. Est-ce grave?

Oui. Le préservatif ne constitue alors plus aucune protection. Le risque de contracter le VIH ou une autre maladie sexuellement transmissible est élevé. Il est impératif de demander conseil auprès d’une antenne régionale de l’Aide Suisse contre le Sida ou de votre médecin.

Quelle est ma taille de condom?

Il est important d’utiliser la bonne taille de condom, sans quoi le risque qu’il se déchire ou qu’il glisse s’accroît. Renseignements pratiques sur  www.mysize.ch.

Ai-je besoin de lubrifiant si j’utilise un condom?

La plupart des préservatifs ont déjà été enduits d’un lubrifiant. Dans certains cas, il est néanmoins conseillé d’utiliser un lubrifiant, par exemple si le vagin de la femme est trop sec ou si l’on pratique le sexe anal. Suivre les indications liées aux lubrifiants!

Puis-je utiliser de l’huile ou une crème au lieu de lubrifiant?

Non. En aucun cas! Les lubrifiants doivent être solubles à l’eau ou à base de silicone. Les huiles, lotions corporelles ou autres crèmes endommagent le préservatif et le rendent perméable. N’utiliser que les lubrifiants en vente dans le commerce.

Je suis allergique au latex, puis-je malgré tout utiliser des condoms?

Oui. Il existe des condoms en polyuréthane. Ils protègent aussi bien que les condoms en latex contre le VIH et offrent une bonne protection contre d’autres maladies sexuellement transmissibles.

Les dents ou des ongles pointus peuvent-ils endommager un condom?

Oui. On peut abîmer un condom sans même le remarquer. Il faut donc être très prudent si l’on ouvre l’emballage avec les dents ou avec des longs ongles.

Où puis-je acheter des condoms?

Préservatifs et lubrifiants sont en vente dans les grands magasins, les shops des stations-service ou en pharmacie. On trouve les préservatifs les plus avantageux dans la boutique en ligne de l’Aide Suisse contre le Sida. Les utilisateurs d’iPhone peuvent utiliser l’application gratuite «Kondom Localizr» afin de trouver le distributeur de condoms le plus proche.

A quoi faut-il faire attention à l’achat de condoms?

N’acheter que des préservatifs qui portent les logos ci-contre, car ils garantissent que les condoms satisfont aux exigences les plus sévères en matière de qualité et de sécurité.

Un Femidom offre-t-il une protection aussi sûre qu’un condom?

Oui. Utilisé correctement, le Femidom, préservatif féminin, protège contre une grossesse non désirée, le VIH et offre une bonne protection contre les maladies sexuellement transmissibles.

Je suis allergique au latex, puis-je malgré tout utiliser Femidom?

Oui. Le Femidom est en nitrile, un matériau fin très résistant et bon conducteur de chaleur. 

Le Femidom est-il facile d’usage?

Comme pour le condom, il faut un peu de pratique pour parvenir à mettre bien en place un Femidom. Il est important de prendre son temps, de lire la notice d’emballage et de l’essayer avant un premier rapport avec Femidom.

Faut-il utiliser un lubrifiant avec un Femidom?

Oui. Il faut enduire le Femidom d’un lubrifiant à l’intérieur et à l’extérieur avant chaque emploi. Comme le Femidom est en nitrile, contrairement au condom, l’usage de n’importe quel type de lubrifiant tel que de l’huile ou une lotion corporelle est approprié.

Combien de temps peut-on conserver des Femidoms?

Les Femidoms se conservent environ cinq ans. Ils ne sont sensibles ni à l’humidité ni à la chaleur.

Peut-on utiliser simultanément un Femidom et un condom?

Non. Le frottement pourrait endommager les deux produits.

Pourquoi le Femidom est-il plus cher qu’un condom en latex?

Le Femidom est en nitrile, un matériau synthétique plus cher que le latex. Les Femidoms les plus avantageux sont disponibles dans la boutique en ligne de l’Aide Suisse contre le Sida.

Peut-on aussi utiliser le Femidom pour le sexe anal?

Non. Pour des relations anales utiliser exclusivement des condoms.

Protection contre les infections sexuellement transmissibles (IST)

Le sexe fait partie de la vie. Mais le sexe comporte aussi le risque d’attraper une infection sexuellement transmissible. Mis à part le VIH, qui est à l’origine du sida, il existe une foule d’autres infections sexuellement transmissibles. La plupart se traitent bien, mais toutes ne sont pas inoffensives. Les préservatifs, les Femidom® et les digues dentaires réduisent le risque de contagion.

Comment puis-je me protéger contre les infection sexuellement transmissibles?

Les préservatifs ou les digues dentaires (protection de latex extrafin pour les rapports bucco-génitaux) permettent de se protéger contre le VIH et offrent une bonne protection contre les autres infections sexuellement transmissibles, bien que ces dernières puissent également se transmettre lors d’un contact peau contre peau. Pour cette raison, il est important de prêter attention à d’éventuels symptômes et, le cas échéant, de consulter immédiatement un médecin. En cas de changement fréquent de partenaire, il est recommandé d’effectuer un test IST annuel.

Quels sont les symptômes d’une infection sexuellement transmissible?
  • Brûlures et douleurs en urinant.
  • Ecoulement du pénis ou de l’anus, sécrétions vaginales inhabituelles.
  • Démangeaisons, douleurs, altérations de la peau à l’entrée du vagin, de l’anus.
  • Rougeurs, boutons, nodules, ampoules, verrues, abcès dans les parties génitales.
  • Règles irrégulières, absence de règles, saignements en cours de cycle.
  • Gonflement des ganglions lymphatiques à l’aine.
  • Douleurs dans la région génitale ou le bas-ventre.
  • Modifications, par exemple, plaies dans la bouche ou la gorge.
Que faire si je pense avoir une maladie sexuellement transmissible?

Si l’on constate un ou plusieurs symptômes, il faut immédiatement consulter un médecin.

Dois-je consulter un médecin au moindre signe d’une infection sexuellement transmissible?

Oui. En l’absence de diagnostic, une infection sexuellement transmissible ne peut pas être traitée, avec pour conséquence de graves problèmes de santé. Si un médecin constate une infection sexuellement transmissible, il est impératif d’aussitôt en informer son partenaire et d’utiliser des préservatifs durant le traitement, afin d’écarter le risque de se réinfecter réciproquement.

Le risque d’attraper une infection sexuellement transmissible est-il élevé?

Tout dépend du comportement sexuel, de la maladie et de l’état de santé de la personne. Certaines infections, comme par exemple le virus du papillome humain HPV, l’herpès ou l’infection à chlamydia se transmettent plutôt facilement.

J’ai l’impression d’avoir attrapé une infection sexuellement transmissible. J’ai honte. Que faire?

La plupart des personnes sexuellement actives contractent une fois dans leur vie une infection sexuellement transmissible. Les médecins de famille possèdent donc de l’expérience en la matière. Si par honte, l’on ne consulte pas son médecin, l’on met en danger non seulement sa propre santé, mais aussi celle de son partenaire. D’où l’importance de l’informer, afin qu’il puisse également suivre un traitement si nécessaire.

J’ai contracté une infection sexuellement transmissible. Comment le dire à mon partenaire?

Dans le cadre d’une relation stable, il est important de prendre ses responsabilités. Après avoir contracté une infection sexuellement transmissible lors de rapports occasionnels non protégés, il est impératif d’informer son partenaire. Même s’il est délicat d’aborder ce sujet et que cela risque de provoquer une crise au sein du couple, il faut franchir le pas sans attendre. En cas de manque d’assurance, demander conseil à l’antenne régionale de l’Aide Suisse contre le Sida la plus proche.

J’ai eu des relations avec une prostituée. Dois-je faire un dépistage?

Les prostitués (femmes et hommes) ont des relations avec un très grand nombre d’hommes. Le risque de contracter une infection sexuellement transmissible est proportionnellement élevé lors de rapports non protégés. Les préservatifs permettent de se protéger contre le VIH et offrent une bonne protection contre les autres infections sexuellement transmissibles, bien que ces dernières puissent également se transmettre lors d’un contact peau contre peau malgré l’usage d’un préservatif. Pour cette raison, il est maintenant important de prêter attention à d’éventuels symptômes et, dès les premiers signes d’une infection sexuellement transmissible, de consulter immédiatement un médecin. Les infections sexuellement transmissibles se traitent bien.

On parle souvent d’un lien entre le VIH et les autres infections sexuellement transmissibles. Lequel?

Les infections sexuellement transmissibles multiplient le risque de transmission du VIH. En effet, un abcès ou une plaie dans la région génitale causée par une infection sexuellement transmissible peuvent faciliter l’infiltration du VIH dans le corps lors de rapports sexuels. Certaines infections sexuellement transmissibles évoluent de manière problématique chez les personnes séropositives et s’avèrent plus difficiles à traiter.

Infections sexuellement transmissibles (IST)

Chlamydia

Qu‘est-ce que l’infection à chlamydia ?

Les infections à Chlamydia sont dues à des bactéries (Chlamydia trachomatis). Elles constituent les infections sexuellement transmissibles les plus répandues en Europe.

Comment l’infection à chlamydia se transmet-elle ?
Elle peut être transmise lors d’un rapport sexuel oral, vaginal ou anal.

Quels sont les symptômes et les conséquences de l’infection à chlamydia ?

Chez les femmes :

  • pertes vaginales inhabituelles ;
  • démangeaisons dans la région intime ;
  • sensations de brûlure en urinant ;
  • douleurs dans le bas-ventre ;
  • douleurs ou saignements lors des rapports sexuels ;
  • menstruations irrégulières ;
  • démangeaisons ou pertes anales.

Chez les hommes :

  • écoulement pénien blanchâtre, surtout le matin ;
  • douleurs et sensations de brûlure en urinant ;
  • douleurs testiculaires ;
  • démangeaisons ou pertes anales.

Parmi les personnes atteintes d’une infection à chlamydia, nombreuses sont celles qui ne ressentent rien : environ 70 % des femmes et environ 50% des hommes ne présentent que des symptômes minimes, voire aucun. Toutefois, même en l’absence de symptômes, les infections à chlamydia peuvent avoir des conséquences sur le long terme. Chez la femme, une infection non traitée peut entraîner une inflammation pelvienne ou des adhérences des trompes de Fallope et, par conséquent, des grossesses extra-utérines ou la stérilité. Chez l‘homme, elle risque de provoquer dans de rares cas une épididymite pouvant causer la stérilité. Les nouveau-nés infectés présentent parfois une conjonctivite ou une Pneumonie.

Comment l’infection à chlamydia est-elle dépistée ?

L’infection à chlamydia peut être détectée par un frottis de la muqueuse ou par un test urinaire.

Comment l’infection à chlamydia est-elle traitée ?

L‘infection peut être guérie avec des antibiotiques. Si elle n‘est pas traitée, elle peut durer plusieurs mois et être transmise aux partenaires sexuels.

Les partenaires sexuels doivent-ils également suivre un traitement ?

Il convient de déterminer avec le médecin qui pourrait être à l‘origine de l‘infection et à qui elle pourrait déjà avoir été transmise. Ces partenaires sexuels doivent être informés du diagnostic, afin qu‘ils puissent eux-mêmes se faire examiner et traiter, si nécessaire.

Dans le cadre d’une relation sexuelle régulière, les deux partenaires doivent suivre le traitement simultanément et respecter les règles du safer sex. Cela vaut jusqu’à ce que tous deux soient guéris, pour éviter qu’ils se contaminent sans cesse l’un l’autre.

En l’absence de traitement, l’infection à chlamydia peut, à long terme, engendrer des problèmes de santé.

Le site Internet www.lovelife.ch  propose des astuces pour engager la discussion avec son partenaire, ainsi que d’autres conseils de soutien.

Comment éviter une (nouvelle) infection ?

Les partenaires sexuels doivent également suivre le traitement simultanément, pour éviter de se contaminer sans cesse l’un l’autre (effet « ping-pong »). Les préservatifs et le respect systématique des deux premières règles du safer sex réduisent le risque d‘infection à chlamydia :.

  1. Pénétration – toujours avec une Capote.
  2. Pas de sperme, ni de sang dans la bouche.

Mais comme une infection reste possible malgré tout, il est important d‘observer aussi la troisième règle :

  1. Démangeaison, brûlure, écoulement ? Parlez-en à votre médecin.

Toute personne ayant au moins cinq partenaires sexuels par an devrait se faire dépister annuellement pour les infections sexuellement transmissibles.

Source : Office fédéral de la santé publique (OFSP), Fiche d'information Chlamydia, lovelife.ch

Gonorrhée (Tripper)

Qu‘est-ce que la gonorrhée ?

La gonorrhée (ou blennorragie), appelée familièrement  « chaude-pisse » ou « chtouille » est une des infections sexuellement transmissibles les plus répandues au monde. Elle est provoquée par des bactéries (Neisseria gonorrhoeae, également appelées gonocoques).

Comment la gonorrhée se transmet-elle ?
Elle peut être transmise lors d’un rapport sexuel oral, vaginal ou anal.

Quels sont les symptômes et les conséquences de la gonorrhée ?

  • écoulement vaginal, pénien ou anal à l’odeur inhabituelle et parfois purulent ;
  • douleurs au niveau du vagin ou du gland ;
  • douleurs en urinant ;
  • douleurs lors des rapports sexuels ;
  • démangeaisons et irritation dans la région anale ;
  • maux de gorge, rougeur et irritation dans la cavité bucco pharyngée ;
  • saignements occasionnels en dehors des règles.

Souvent, les symptômes sont moindres, voire inexistants chez les femmes, alors que les hommes ressentent généralement des symptômes plus marqués.

Non traitée, la maladie peut s‘étendre à la prostate et à l‘épididyme chez l‘homme. Chez les deux sexes, elle peut conduire à la stérilité et, plus rarement, entraîner des complications (inflammations des articulations, de la peau, du cœur ou de la conjonctive).

Comment la gonorrhée est-elle dépistée ?
La gonorrhée peut être détectée par un frottis de la muqueuse, par un test urinaire ou par un test sanguin.

Comment la gonorrhée est-elle traitée ?
L‘infection peut généralement être soignée avec des antibiotiques. Si les symptômes persistent malgré le traitement, cela peut être le signe que le corps a développé une résistance. Il convient de consulter un médecin, pour clarifier la Situation.

Les partenaires sexuels doivent-ils également suivre un traitement ?
Il convient de déterminer avec le médecin qui pourrait être à l‘origine de l‘infection et à qui elle pourrait déjà avoir été transmise. Ces partenaires sexuels doivent être informés du diagnostic, afin qu‘ils puissent eux-mêmes se faire examiner et traiter, si nécessaire.

Dans le cadre d’une relation sexuelle régulière, les deux partenaires doivent suivre le traitement simultanément et respecter les règles du safer sex. Cela vaut jusqu’à ce que tous deux soient guéris, pour éviter qu’ils se contaminent sans cesse l’un l’autre.

En l’absence de traitement, la gonorrhée peut, à long terme, engendrer des problèmes de santé.

Le site Internet  www.lovelife.ch  propose des astuces pour engager la discussion avec son partenaire, ainsi que d’autres conseils de soutien.

Comment éviter une (nouvelle) infection ?

Les partenaires sexuels doivent aussi suivre le traitement simultanément, pour éviter de se contaminer sans cesse l’un l’autre (effet « ping-pong »).

Les préservatifs et le respect systématique des deux premières règles du safer sex réduisent le risque d‘infection :

  1. Pénétration – toujours avec une capote.
  2. Pas de sperme, ni de sang dans la bouche.

Mais comme une infection reste possible malgré tout, il est important d‘observer aussi la troisième règle :

  1. Démangeaison, brûlure, écoulement ? Parlez-en à votre médecin.

Toute personne ayant au moins cinq partenaires sexuels par an devrait se faire dépister annuellement pour les infections sexuellement transmissibles.

Source : Office fédéral de la santé publique (OFSP ), Fiche d'information Gonorrhée, lovelife.ch

 

Syphilis (Lues)

Qu‘est-ce que la syphilis ?
La syphilis est provoquée par la bactérie Treponema pallidum et peut devenir chronique.

Comment la syphilis se transmet-elle ?
La syphilis peut se transmettre lors d’un rapport sexuel vaginal, oral ou anal avec une personne infectée et contagieuse.

Quels sont les symptômes et les conséquences de la syphilis ?
En l’absence de traitement, la syphilis évolue en phases successives.

Les premiers signes et symptômes peuvent apparaître entre une semaine et trois mois après la contamination, par exemple, des taches rouges, des petits renflements ou des lésions au niveau des points d’entrée de la bactérie. Lorsque les taches sont localisées au niveau de l’anus, du vagin ou du pharynx, elles passent souvent inaperçues, car elles sont généralement indolores. Les symptômes disparaissent au bout de quatre à six semaines, même sans traitement. Mais la maladie et sa contagiosité persistent.

La deuxième phase se situe plus ou moins dans le prolongement de la première et se caractérise par une éruption cutanée différente, le plus souvent sans démangeaisons. Elle est souvent localisée au niveau de la paume des mains et de la plante des pieds. Des symptômes analogues à ceux de la grippe, un gonflement des ganglions lymphatiques, une chute des cheveux et d’autres symptômes encore peuvent apparaître. Ces symptômes disparaissent également sans le moindre traitement.

Pendant la phase suivante, qui peut durer plusieurs mois, voire plusieurs années, la maladie continue à évoluer sans le moindre symptôme. Durant la première année de cette phase, les personnes peuvent encore présenter par moments des lésions de la peau et des muqueuses et sont donc encore potentiellement contagieuses. A long terme, la syphilis peut engendrer des lésions graves au cœur, au cerveau, aux os, à la peau et à d’autres organes. Durant toutes les phases, le système nerveux peut subir des lésions. Dans ce cas, on parle de neuro Syphilis.

Comment la syphilis est-elle dépistée ?
La syphilis peut être détectée par un frottis ou par un test sanguin.

Comment la syphilis est-elle traitée ?
La syphilis est traitée avec des antibiotiques. Si elle est détectée à temps, l‘infection peut être soignée.

Les partenaires sexuels doivent-ils également suivre un traitement ?
Il convient de déterminer avec le médecin qui pourrait être à l‘origine de l‘infection et à qui elle pourrait déjà avoir été transmise. Ces partenaires sexuels doivent être informés du diagnostic, afin qu‘ils puissent eux-mêmes se faire examiner et traiter, si nécessaire. Dans le cadre d’une relation sexuelle régulière, les deux partenaires doivent suivre le traitement simultanément et respecter les règles du safer sex. Cela vaut jusqu’à ce que tous deux soient guéris, pour éviter qu’ils se contaminent sans cesse l’un l’autre. A noter que, en raison du temps d’incubation pouvant durer jusqu’à trois mois, le test en laboratoire peut s’avérer négatif durant toute cette période, même si la contamination a bien eu lieu. Dans cette hypothèse, il est important que le traitement des partenaires soit envisagé dans tous les cas.

En l’absence de traitement, la syphilis peut, à long terme, engendrer de graves problèmes de santé.

Le site Internet  www.lovelife.ch  propose des astuces pour engager la discussion avec son partenaire, ainsi que d’autres conseils de soutien.

Comment éviter une (nouvelle) infection ?

Les partenaires sexuels doivent également suivre le traitement simultanément, pour éviter de se contaminer sans cesse l’un l’autre (effet « ping-pong »).

Les préservatifs et le respect systématique des deux premières règles du safer sex réduisent le risque d‘infection :

  1. Pénétration – toujours avec une capote.
  2. Pas de sperme, ni de sang dans la bouche.

Mais comme une infection reste possible malgré tout, il est important d‘observer aussi la troisième règle :

  1. Démangeaison, brûlure, écoulement ? Parlez-en à votre médecin.

Toute personne ayant au moins cinq partenaires par an devrait se faire dépister annuellement pour les infections sexuellement transmissibles.

Source : Office fédéral de la santé publique (OFSP), Fiche d'information Gonorrhée, lovelife.ch

 

L‘hépatite B

Qu’est-ce que l‘hépatite B ?
L‘hépatite B est une maladie infectieuse du foie provoquée par le virus du même nom.

Comment l‘hépatite B se transmet-elle ?
Elle se transmet au contact des liquides organiques (sur- tout le sang et les sécrétions génitales) de personnes contaminées, principalement lors de l‘utilisation commune de seringues, de séances de tatouage ou de piercing ou de rapports sexuels (génitaux, anaux ou oraux), mais aussi par des lésions minimes de la peau ou par les muqueuses. Une femme infectée peut transmettre la maladie à son enfant lors de l‘accouchement.

Quels sont les symptômes et les conséquences de l‘hépatite B ?
10 % des enfants (infectés) et 30 à 50 % des adultes infectés ne présentent pas de symptômes. Selon le tableau clinique de l‘hépatite B, des symptômes généraux non spécifiques, tels que manque d‘appétit, nausées, vomissements, douleurs abdominales, parfois aussi douleurs articulaires, fièvre ou éruptions cutanées se manifestent 45 à 180 jours après la contamination. La jaunisse n‘apparaît pas dans tous les cas. L‘hépatite B aiguë guérit le plus souvent complètement de manière spontanée. Cependant, 5 à 10 % des personnes infectées à l‘âge adulte et 90 % des nourrissons contaminés à la naissance développent une hépatite B chronique, qui peut provoquer une cirrhose ou un cancer du foie. Les personnes, qui guérissent complètement de l‘hépatite B, sont immunisées à vie.

Comment l‘hépatite B est-elle dépistée ?
Le dépistage se fait par une analyse de sang.

Comment l‘hépatite B est-elle traitée ?
Les guérisons spontanées étant très courantes, aucun traitement n‘est normalement prescrit aux adultes souffrant d‘une hépatite B aiguë. Dans le cas d‘une hépatite B chronique, par contre, le patient reçoit des médicaments antiviraux. Même si, dans la majorité des cas, ceux-ci ne permettent pas d‘éliminer le virus, ils en freinent au moins la prolifération. Les personnes concernées doivent très souvent suivre ce traitement à vie.

Les partenaires sexuels doivent-ils également suivre un traitement ?
Il convient de déterminer avec le médecin qui pourrait être à l‘origine de l‘infection et à qui elle pourrait déjà avoir été transmise. Ces partenaires sexuels devraient aussi se faire examiner. Le site Internet  www.lovelife.ch  propose des astuces pour engager la discussion avec son partenaire, ainsi que d’autres conseils de soutien.

Comment éviter une infection ?
La vaccination est le moyen le plus sûr de se protéger d‘une hépatite B. En Suisse, elle est recommandée pour tous les jeunes de 11 à 15 ans, ainsi que pour les personnes de tout âge. Elle peut être effectuée dans les cabinets médicaux privés. Dans la plupart des cantons, elle est aussi proposée dans les services médicaux scolaires. Elle est particulièrement conseillée aux personnes (hétérosexuelles et homosexuelles) changeant régulièrement de partenaires. La vaccination contre l‘hépatite B est prise en charge par l‘assurance obligatoire des soins, quel que soit l‘âge du Patient.

Il est possible de créer un carnet de vaccination électronique sur www.mesvaccins.ch. N‘hésitez pas à vous adresser à votre médecin ou à votre pharmacien, qui pourra vous aider si besoin est. Ce carnet de vaccination électronique vous permettra de garder la vue d‘ensemble sur vos vaccins.

Source : Office fédéral de la santé publique (OFSP), Fiche d'information Hépatite B, lovelife.ch

Herpès

Qu‘est-ce que l‘herpès ?

L‘herpès est provoqué par le virus herpès simplex. Il en existe deux types. L‘herpès de type 1, également appelé herpès labial (« boutons de fièvre »), et de type 2, l’herpès génital. Les deux types de virus peuvent causer des lésions sur toutes les parties du corps. L’herpès est très répandu : près de 90% des adultes sont porteurs du type 1, et 10 à 30 % sont porteurs du type 2.

Comment l‘herpès se transmet-il ?

L’herpès se transmet par contact corporel intime et par le sang, le sperme, le liquide pré-éjaculatoire ou les sécrétions vaginales. Le risque d’être contaminé est particulièrement important en cas de contact avec les muqueuses buccales, génitales ou anales, et il est le plus élevé, lorsque les vésicules ou les ulcères sont apparents. Toutefois, l’infection peut être transmise même en l’absence de ces symptômes.

Quels sont les symptômes et les conséquences de l’herpès ?

Les symptômes sont des vésicules accompagnées de démangeaisons et de sensations de brûlure, surtout au niveau de la bouche, des lèvres ou de la région génitale. Les autres symptômes possibles sont des douleurs au moment d’uriner, des ganglions lymphatiques enflés, de la fièvre et des douleurs localisées. L’infection peut également être asymptoma- tique. Chez la plupart des personnes, l’herpès ne cause pas d’atteintes graves à la santé.

La première poussée d’herpès est généralement la plus désagréable. Ensuite, le virus reste à vie dans le corps ; il peut être réactivé par différents facteurs externes, comme le stress, les symptômes peuvent réapparaître à ce moment-là.

Comment l‘herpès est-il dépisté ?

En règle générale, le médecin peut diagnostiquer l’herpès par simple contrôle visuel. Le dépistage est parfois effectué en plus par un frottis.

Comment l‘herpès est-il traité ?

L’herpès est incurable. Il est possible de traiter les symptômes, généralement par des médicaments antiviraux, qui réduisent la fréquence des récidives et la durée des poussées. Le traitement doit débuter dès l’apparition de la maladie, pour garantir la plus grande efficacité possible.

Comment éviter une (nouvelle) infection ?

Ne pas toucher les vésicules, ni les ulcères. Le cas échéant, se laver les mains. En cas d’herpès labial, s’abstenir d’embrasser ou d’avoir des rapports sexuels oraux.

Les personnes présentant les symptômes d’herpès plus de six fois par année devraient discuter avec leur médecin de l’utilité de suivre un traitement préventif.

Source : Office fédéral de la santé publique (OFSP), Fiche d'information l'herpès, lovelife.ch

Papillomavirus humains (HPV)

Que sont les papillomavirus humains ?

Les papillomavirus humains (HPV) sont des virus répandus, qui infectent la peau ou les muqueuses. Il en existe de nombreux types, lesquels peuvent provoquer différentes maladies. Les types HPV-16 et HPV-18 sont le plus souvent à l’origine de cancers, alors que les types HPV-6 et HPV-11 provoquent généralement des verrues génitales.

Comment les HPV se transmettent-ils ?

Les HPV sont notamment transmis lors de rapports sexuels vaginaux, oraux ou anaux. Ils peuvent l‘être aussi de la mère à l‘enfant à la naissance.

Quels sont les symptômes et les conséquences des HPV ?

Dans deux tiers des cas, les personnes ne ressentent aucun symptôme.

Les types de HPV à bas risque, quand ils se manifestent, provoquent des altérations cutanées sous forme de verrues. Celles-ci apparaissent notamment à l‘intérieur du vagin ou de l‘anus et ne sont souvent détectables que par un examen médical ciblé. Elles peuvent cependant aussi apparaître comme des néoplasmes en forme de chou-fleur dans la régi- on génitale et anale.

Les types de HPV à haut risque peuvent provoquer différents cancers, notamment le cancer du col de l‘utérus, de l’anus ou de la gorge.

Comment les HPV sont-ils dépistés ?

Le dépistage des HPV s‘effectue au moyen d‘un frottis des lésions cutanées. Le frottis du col de l‘utérus (également appelé test de Papanicolaou ou frottis cervical) est établi en Suisse depuis les années 70. C‘est la méthode la plus largement utilisée pour une détection précoce du cancer du col de l‘utérus. Sauf résultat anormal, il est recommandé (et remboursé par les caisses maladies) tous les trois ans.

Comment les HPV sont-ils traités ?

Les lésions liées à une infection aux HPV sont traitées chirurgicalement ou par des médicaments appliqués localement, souvent sur une longue période.

Comment éviter une infection ?

Il existe deux vaccins différents contre les HPV. L‘un protège contre les types de HPV-16 et HPV-18, qui provoquent la plupart des lésions précancéreuses ; l‘autre protège en plus contre les types 6 et 11, qui sont la principale cause des verrues génitales. Le test de Papanicolaou doit encore être effectué, même après une vaccination contre les HPV, car celle-ci ne protège pas contre tous les types de HPV cancérigènes.

Source : Office fédéral de la santé publique (OFSP), Fiche d'information Papillomavirus humains (HPV), lovelife.ch

Vacciner oui ou non?

Il existe deux vaccins. Une vaccination avant le début de l'activité sexuelle et ainsi avant une infection par les virus concernés est la plus judicieuse. L'OFSP et CFV recommandent donc la vaccination contre les HPV à tous les adolescents âgés de 11 à 14 ans. Puisque les maladies associées aux HPV se produisent plus fréquemment chez les femmes que chez les hommes, la vaccination est recommandée pour les filles entant que vaccination de base et pour les garçons en tant que vaccination complémentaire. La vaccination peut aussi être utile pour les personnes âgées de 15 à 26 ans, et elle est donc recommandée pour ces âges comme vaccination de rattrapage respectivement vaccination complémentaire. Le mieux est de se faire conseiller par un médecin. 

Office fédéral de la santé publique OFSP

 

La lymphogranulomatose vénérienne (LGV)

Qu‘est-ce que la lymphogranulomatose vénérienne (LGV) ?

La lymphogranulomatose vénérienne (LGV) est une infection sexuellement transmissible due à des sous-types de la bactérie Chlamydia trachomatis. Très rare dans la population générale, elle est plus fréquente chez les hommes, qui ont des rapports sexuels avec des hommes (HSH).

Comment la lymphogranulomatose vénérienne se transmet-elle ?

Elle peut se transmettre par un rapport sexuel vaginal, oral ou anal non protégé.

Quels sont les symptômes et les conséquences de la LGV ?

Au premier stade, un ulcère se forme au point d’entrée de la bactérie, c’est-à-dire au niveau du pénis, du vagin, de l’anus ou dans la bouche. Cet ulcère n’étant pas douloureux, il passe souvent inaperçu. Au second stade, on observe typiquement un gonflement des ganglions lymphatiques accompagné de douleurs, de fièvre, de saignements et d‘un écoulement pénien, vaginal ou anal purulent. L’infection peut également être asymptomatique à ce stade. Si on ne la traite pas à temps, l‘infection peut provoquer des lésions laissant d‘importantes cicatrices, qui exigent une intervention chirurgicale.

Comment la lymphogranulomatose vénérienne est-elle dépistée ?

On effectue tout d’abord un frottis des parties du corps touchées pour détecter, dans un premier temps, la chlamydia. Si le test est positif, on réalise ensuite le test pour dépister la LGV. L’infection pouvant être asymptomatique, il est judicieux que les personnes appartenant à un groupe à risque (HSH ayant plusieurs partenaires au cours d’une même année) se fassent régulièrement dépister, même si elles ne ressentent aucun symptôme.

Comment la lymphogranulomatose vénérienne est-elle traitée ?

L‘infection se traite avec des antibiotiques. Les altérations de la peau et les cicatrices internes doivent être traitées chirurgicalement.

Les partenaires sexuels doivent-ils également suivre un traitement ?

Il convient de déterminer avec le médecin qui pourrait être à l‘origine de l‘infection et à qui elle pourrait déjà avoir été transmise. Ces partenaires sexuels doivent être informés du diagnostic, afin qu‘ils puissent eux-mêmes se faire examiner et traiter, si nécessaire.

Dans le cadre d’une relation sexuelle régulière, les deux partenaires doivent suivre le traitement simultanément et respecter les règles du safer sex. Cela vaut jusqu’à ce que tous deux soient guéris, pour éviter qu’ils se contaminent sans cesse l’un l’autre.

En l’absence de traitement, la LGV peut, à long terme, engendrer des problèmes de santé.

Le site Internet www.lovelife.ch propose des astuces pour engager la discussion avec son partenaire, ainsi que d’autres conseils de soutien.

Comment éviter une (nouvelle) infection ?

Les partenaires sexuels doivent aussi suivre le traitement simultanément, pour éviter de se contaminer sans cesse l’un l’autre (effet « ping-pong »).

Les préservatifs et le respect systématique des deux premières règles du safer sex réduisent le risque d‘infection :.

  1. Pénétration – toujours avec une capote.
  2. Pas de sperme, ni de sang dans la bouche.

Mais comme une infection reste possible malgré tout, il est important d‘observer aussi la troisième règle :

  1. Démangeaison, brûlure, écoulement ? Parlez-en à votre médecin.

Les personnes touchées par la LGV restent contagieuses aussi pendant la phase de traitement. Dans l’idéal, il convient donc de renoncer à tout rapport sexuel durant le traitement antibiotique. Le cas échéant, utiliser impérativement un préservatif.

Toute personne ayant au moins cinq partenaires sexuels par an devrait se faire dépister annuellement pour les infections sexuellement transmissibles.

Source : Office fédéral de la santé publique (OFSP), Fiche d'information Lymphogranulomatose vénérienne (LGV), lovelife.ch

Matériel d‘information

Vous trouverez chez nous du matériel d’information d’actualité sur le VIH et la sexualité:

Brochures
Pour personnes séropositives, hommes, femmes, jeunes, prostituées, migrantes et migrants, lesbiennes et gays. Gratuites et en plusieurs langues.

Commandes à partir de 10 ex.: Aide Suisse contre le Sida, 044 447 11 11

Matériel d'information pour professionnels et autres personnes intéressées sur:

  • Connaissances de base sur le VIH
  • Connaissances de base sur les infections sexuellement transmissibles (IST)
  • Brochures, liens, etc.
  • Epidémiologie
  • Préservatif & Femidom
  • Orientation sexuelle

Quiz sur le VIH
Un quiz avec différentes rubriques à approfondir soi-même ou pour jouer avec des groupes.
Matériel à imprimer soi-même et disponible en quatre langues: